« Je suis timide », me dit Sidonie lors de notre première séance de coaching. Avec une voix peu audible, elle vient de sortir son arme absolue, celle qui la protège de tout aléa, de tout engagement, de toute remise en question.
La timidité, c’est pratique…
Un mot fourre-tout, qui nous évite d’oser être brillant, oser montrer qui nous sommes.
Au départ, vous aviez simplement la crainte de ne pas être à la hauteur des attentes de votre entourage, de ne pas trouver votre place, ou peut-être de ne pas être apprécié.e. Fort de cette crainte, de cette frousse, de ces questions en fond d’écran, vous avez fièrement affiché un « je suis timide ! » et finit par y croire.
Si passé le premier regard, vous savez créer du lien,
Si passée la première question, vous savez entrer en communication,
Si passés les premiers instants, vous cessez de vous demander quelle image vous renvoyez aux autres pour vous concentrer sur l’ici et maintenant…
Alors vous n’êtes pas timide.
L’émotion rémanente, une émotion non exprimée.
Et lorsqu’une émotion n’est pas exprimée, elle s’engramme dans notre corps et finit par se confondre avec un trait de notre personnalité. Vous avez du mal à engager la conversation, vous êtes timide. L’injustice vous met en colère, vous devenez colérique…
Changer de niveau de communication
Métacommuniquer est la clé pour tous ceux qui, croyant se protéger, s’empêche de vivre le moment présent.
En posant votre ressenti, en le verbalisant, vous l’extériorisez.
En l’extériorisant, vous lui permettrez de prendre sa juste place, une simple sensation qui perd de son impact lorsque vous la confrontez à la réalité.
« C’est amusant, lorsque je me retrouve dans un groupe de travail, je me soucie de pouvoir trouver ma place. Et toi ? »
Soyez authentique sans être inquiétant, parlez vrai sans accuser, soyez en résonance avec votre ressenti et donnez l’occasion à l’autre de vous répondre ! Et pour un retour optimal de votre interlocuteur, évoquez votre besoin et faites une demande…
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